Ninkasi Music Lab

Leur signature, c’est cette apparente fragilité bouleversée sans cesse par des sons mordants. Influencé par les sphères indées, le duo guitares-voix explore sa sensibilité aux travers d’arrangements rocailleux. Ecloh s’expose. Il crée sa matière sur scène, la sample. Il s’accapare les rouages mécaniques tandis que l’instrument façonne son instinct organique.

Le grand flippe d’échouer, de décevoir… le syndrôme d’imposture, SLOGAN s’en défait non sans mal en terrasse. Quand la crise d’angoisse pointe le bout de son nez, ils ne sortent plus les armes, mais les micros. En troquant les synthés made in Hollywood pour un piano timide, les beats trap pour une batterie 60’s et les infras pour une basse violon. Monter sur scène n’est plus un métier, juste un moyen de rencontrer l’autre et de s’endormir en souriant avec l’envie que Demain revienne. Pile au croisement entre Vincent Delerm et Lily Allen, c’est en trio, accompagnés par Antony Gatta à la batterie que Slogan sort du fond de la classe pour parachever leur thérapie.

Le groupe lyonnais August, c’est l’histoire d’une rencontre entre pop et electro. Son premier EP, «The Night», est un hymne à la nuit, une fête. Joseph, Paul, Robin et Timothée livrent un son dansant, enivrant, un tourbillon aux couleurs chaudes et sensuelles influencé par Chet Faker, FOALS, Mumford And Sons… Sur scène, de refrains entêtants en mélodies mélancoliques, les quatre garçons dévoilent une énergie forte qui donne le sourire et qui vous touche droit au cœur. Comme un soleil au coeur de l’été, August irradie, nous transporte dans un univers subtil et flamboyant, quelque part entre sable fin et roof top parisiens.