Thylacine

French Kiwi Juice aka FKJ, est aujourd’hui identifié comme étant l’un des fers de lance de la nouvelle scène électronique française qui émerge au niveau international. Multi-­instrumentiste à l’élégance naturelle et sophistiquée, il écume les clubs et salles de concert du monde entier, avec une musique ensoleillée, positive et emplie de groove.
FKJ poursuit son cheminement avec simplicité, préparé à marquer son courant musical et à s’installer sur la durée.

1990 était sans conteste une belle année pour voir le jour : la popularisation de la culture hip-hop, l’explosion grunge, l’essor de l’acid jazz et de la techno de Détroit ou encore la naissance du R’n’B. C’est en effet dans cet éclectisme culturel que l’enfance de Eggo fut bercée. Avec la découverte sur le tard des sonorités techno du Homework des Daft Punk, nait un rêve : créer sa musique lui-même. Grâce à une MAO devenue facilement accessible, il s’achète son premier séquenceur et découvre petit à petit les infinies possibilités et les richesses de la musique électronique… En résulte l’univers musical de Eggo : une techno mélodieuse, sobre et épurée mais toujours évocatrice.

Seul sur scène, Sin Tiempo s’accompagne uniquement de son clavier et de son contrôleur. Il fait alors penser à un certain Nicolas Jaar. Ce jeune artiste lyonnais a un goût prononcé pour les basses et les envolées vocales. La musique qu’il propose est à la fois libre et sombre….

Après la sortie du superbe Oddyssea sur le très en vogue Cosmonostro, Woodwire confirme être un artiste à suivre de très près. Le jeune producteur lyonnais à l’univers onirique transporte avec un live virevoltant entre offbeat déstructuré et downtempo mélancolique, décorant l’ensemble d’un timbre électronique enrobé dans des nappes aériennes.

Thylacine c’est le nom savant du loup de Tasmanie, une espèce éteinte depuis 70 ans. Un mot précieux et délaissé que William Rezé a choisi d’apprivoiser pour donner corps à son electronica progressive et vaporeuse. Ne craignant pas le danger, il joue le plus possible, improvise, n’hésite pas à sortir son sax alto et fait corps avec sa musique pour ne pas être l’esclave des machines. Les projections graphiques réalisées par Laëtitia Bely brouillent encore plus la frontière entre le dancefloor et l’imaginaire. Il fait de nous les compagnons de route d’un voyage intime et sauvage au but mystérieux.